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LePredateurPhotographique

1 janvier 2014

Lola, Jean Jacques Henner

Jean-Jacques Henner, est un peintre français né à Bernwiller dans le Haut-Rhin le 5 mars 1829 et mort à Paris le 23 juillet 1905.

Malgré sa réputation de portraitiste et de dessinateur apprécié de son vivant, il est resté toute sa vie à l'écart des évolutions artistiques de son époque. Pour cette raison, il fut élu Membre de l'Académie des Beaux Arts en 1889.

Il recoit en 1958 le Prix de Rome pour sa composition Adam et Eve trouvant le corps d'Abel.

L'art de Jean-Jacques Henner est surtout emblématique par ses représentations de femmes rousses, nues, situées dans des paysages à peine esquissés.

« On a dit qu'Henner est le peintre des blondes : des rousses surtout. Son goût pour le roux, c'est-à-dire pour la lumière, traduit jusque dans la façon dont, en certaines natures mortes, il s’est plu à peindre des chaudrons de cuivre d’une étonnante réalité, l’entraine tout naturellement à choisir pour modèles, lorsqu’il fait un tableau, les filles rousses pareilles à celle de Titien, dont les cheveux incendient la toile." Claude VENTO

A l'époque de l'Impressionnisme, Henner fut l'un des principaux peintres "officiels", ce qui ne l'empêcha pas de côtoyer et d'apprécier le travail des impressionnistes.

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24 septembre 2013

Les risques et désavantages du métier : partie 2

Parmi les différents types de touristes que compte le monde, l'espèce la plus difficile à gérer est sans doute celle qui n'écoute rien à ce qu'on lui dit:

-Sur votre droite, le village médiéval de Saint Paul de Vence dont vous apercevez le donjon, une des plus anciennes constructions du village.

-Madame, c'est quoi la tour sur la droite ?

-(P*****, je viens de te le dire, Ecoute un peu quand je parle !) C'est le donjon de Saint Paul de Vence, Monsieur (car, non, ce n'est pas un jeune plein d'entrain mais un retraité endormi).

 

Ou 

-Rendez-vous ici à 20h30.

21h00, toujours personne... 

-Mais on a pas eu le temps de tout voir.

-(Mais bien sûr ! Et pourquoi ceux de la semaine dernière ont pu le faire alors qu'ils avaient le même temps que vous?) C'est pas grave (sauf que si, parce que c'est tout le déroulé de la journée qui est foutu, qu'il a fallu apeller le chauffeur pour le prévenir et s'excuser).

-Dites, Madame, on est en retard là, non ? Je veux dire, on aurais pas dû rentrer à l'hôtel à 22h ? (à qui la faute, je serais tentée de dire, ******, je vais te le faire bouffer, moi, ton horaire).

 

Bref, le tourisme, c'est une question de patience...

24 septembre 2013

Les risques (et avantages) du métier : partie 1

Faire la connaissance d'un touriste beau comme un dieu (oui, c'est plutôt rare, les jeunes ayant peu de moyens pour voyager, on a souvent affaire à des grabataires...) ;

Et devoir le laisser prendre son avion...

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24 septembre 2013

Mer

Voilà l’apocalypse au-dessus de la mer.
Les vagues se lèvent tels des golems de pierre
Marbrées d’un blanc nacré qui s’envole, eau amère,
Dans l’air salé où danse l’or de la lumière.
 
Le sol tremble à chaque fracas et l’onde fière
Voit enfin s’accomplir les cauchemars d’Homère.
Chevauchée implacable à la blanche crinière,
La mer souffle et se sculpte, arabesque éphémère.
 
Elle se dresse et tend, en souveraine mère,
Ses rouleaux et ses creux, bordés en leurs lisières.
Elle emmène en son cours tout un monde sommaire
De sable et de galets, qu’elle laisse derrière.
 
Ô puissance inconnue,  meurtrière et splendide,
Le monde en ce moment craint ta danse morbide.
Tu avances, tu prends, ce qui te plait, perfide.
 
Ô royaume infini, combien d’hommes avides
D’espace et liberté, sont partis, intrépides,
Sur le fil  de tes eaux, d’ordinaires limpides ?
 
Ô mer, rêve indomptable, où fuit ton cours rapide ?
Dans ma course effrénée vers l’abysse du vide,
Je veux gouter à l’or du monde où tu présides.
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